Me voilà en partie chez Ubuntu

mardi 21 décembre 2004 :: perrick :: Linux :: 2 commentaires :: aucun trackback

Je l'avais annoncé en début d'après-midi. Ce soir, c'est chose faite : je suis passé en dual-boot à la maison. Et vous lisez le premier billet via Linux. Le travail fait depuis quelques temps sur debian porte ses fruits : il y a eu beaucoup de changement depuis mes dernières tentatives (fin 2002, puis courant 2003). Plus besoin de chercher que sa carte réseau est une via-rhine. Pareil pour le serveur X et les polices d'affichage : adieu les mofications à la main sur des fichiers configuration. Juste une question en suspens : dans quel mesure le routeur / serveur DHCP a-t-il faciliter l'installation de l'ADSL ?

En tout cas un grand bravo à Ubuntu Linux pour cette distribution très agréable à prendre en main : j'ai juste eu un peu peur avant de trouver le partionnement automatique.

Pourquoi ne suis-je pas encore passé à Linux ?

:: perrick :: Linux :: 6 commentaires :: aucun trackback

Une question bizarre n'est-ce pas ? Je développe un logiciel qui tourne mieux sous Linux et pourtant Windows reste ma plate-forme de choix. Le plus étrange, c'est que je sais que Linux est aussi bien voire mieux : plus stable, plus rapide, plus économique, etc.

C'est juste que je ne peux pas migrer simplement mes 6 ans d'emails enregistrés dans Pegasus : ils ont survécu dans leur intégralité sur 4 machines différentes et je-ne-sais-pas combien de crashs complets. C'est juste que je ne peux pas changer rapidement l'ensemble de mes raccourcis et habitudes pris sur EditPlus, Opera, FireWorks, Photoshop et tous les autres logiciels qui me servent au quotidien : la barre est trop haute. Même si à la fac j'ai développé mes premiers logiciels en C avec une boîte contenant une debian.

En écoutant Clay Christensen je me suis rendu compte d'une chose : que ce n'est peut-être pas la bonne voie. Vouloir changer quelque chose qui marche bien par quelque chose qui marche un petit mieux n'est pas suffisant. Mieux vaut vouloir changer quelque chose qui ne marche pas ou -- le fin du fin -- qui n'existe pas par quelque chose de pas si terrible que ça. Qu'est-ce que ça à voir avec mon Linux ?

Simple, il faut juste répondre à la question : quand est-ce que je n'ai pas besoin de mon ordinateur portable qui me permet de tout faire ? Ma réponse est : à la maison. Pour chercher les horaires de cinéma de ce soir. Pour lire mes emails avant de les télécharger le lendemain au bureau. Pour modifier un samedi après-midi les traductions de SimpleTest sur un wiki. Et le problème se simplifie à : le net, rapidement et sans tracas. Pour tout le reste j'ai mon vaillant Vaio de tous les jours.

Surtout que Linux est très fort sur ce point-là en particulier. (Note : me rappeler qu'en moins de 2 secondes sans firewall mon installation W2K avait touchée par un virus me donne encore des frissons dans le dos...) J'ai donc commandé pour Noël des cd-roms Ubuntu après avoir lu les commentaires chez Neokraft. La suite dans un prochain billet...