Quelles évolutions pour Euratechnologies ?

vendredi 30 septembre 2016 :: perrick :: Entreprenariat :: aucun commentaire :: aucun trackback

Avec bientôt dix années de bouteille, Euratechnologies entame sa mue : un (ou une) nouveau Directeur Entrepreneuriat et Innovation doit arriver puisque l'annonce commence à dater; après deux années de diète, un nouveau lot immobilier - le Doge - est sur le point d'être livré; et d'autres sont largement sur les rails. Autant dire que l'avenir est rose. Au moins pour les deux années à venir (le temps incompressible qu'il attendre entre la signature et la livraison d'un bâtiment).

Pourtant sans faire l'oiseau de mauvais augure, l'univers financier ambiant promet depuis longtemps d'être fortement perturbé : cela pourrait venir du secteur immobilier en Chine, des banques en Italie, la reprise en trompe-l'oeil aux USA, les conséquences de la politique de taux négatif par les banques centrales ou plus prosaïquement de la chute vertigineuse de Deutsche Bank (avantageusement juste avant un lundi férié outre-Rhin).

Pour des startupers dont la principale métrique de succès reste le montant de la levée de fonds, les surprises pourraient être de taille. Si à Lille 2015 et 2016 avaient été des larges succès avec plusieurs levées qui dépassent le million d'euros, que se passera-t-il une fois que toutes les banques européennes auront fait le dos rond et supprimé 20% de leurs salariés s'engageant dans cette fameuse crise systémique que tout le monde craint ?

Dans son programme d'incubation, l'équipe d'Euratechnologies a commencé par un balisage plus précis de son accompagnement avec les formules Scale (et ses levées de fonds accompagnées de dilution) et Grow (et son indépendance plus farouche). Mais si les millions mettent facilement en valeur la première formule, quelle sera la métrique qui pourra avoir le même effet pour une entreprise en développement organique et régulier ? Quelle sera l'accroche qui captera les yeux pétillants des médias ? Et surtout quelle sera le discours qui donnera à des nouveaux l'envie de se lancer autrement ? Après avoir cravaché pendant une décennie pour faire émerger avec succès un modèle non-parisien, il est peut-être temps de réfléchir à la décennie qui vient. Elle pourrait être encore plus rock-en-roll pour l'écosystème local et peut-être encore plus pour ce (ou cette) futur Directeur Entrepreneuriat et Innovation et son équipe.

Petit pas pour moins de Twitter

vendredi 16 septembre 2016 :: perrick :: Connexe(s) :: 2 commentaires :: aucun trackback

Tout à commencé quand je me suis rendu compte que les tweets les plus intéressants d'Adrienne Charmet étaient en fait l'excellent travail effectué au sein de La Quadrature. J'ai donc appuyé sur deux boutons : "Se désabonner" sur Twitter et "Flux RSS" sur La Quadrature du Net. L'exemple de Pascal Martin était encore plus éclairant : son flux Twitter est presque exclusivement composé de renvois vers son blog, une source ô combien précieuse pour le développeur PHP que je suis. Mais le fin du fin dans ma timeline, c'était le compte de Nicolas Colin : cette fois le flux est composé de liens vers son espace Medium ET de retweets de ses lecteurs. Or ces derniers m'intéressent moins. Et heureusement Medium aussi propose encore des flux RSS.

Je me permets de citer ces trois noms parce que j'apprécie fortement leurs travaux respectifs. Et j'espère qu'ils ne m'en voudront pas d'avoir arrêter de les suivre sur Twitter. Je continuerai de les suivre attentivement via mon vétéran Feed on Feeds. Il fait l'affaire en matière de veille. Et tant pis pour les concours de statistiques, de métriques et autres données quantifiables.

J'en profite au passage pour renvoyer à une très bonne chronique - encore - de Xavier de La Porte sur le sujet : Pourquoi cesse-t-on de suivre quelqu'un sur Twitter ?

PS : oui, une fois que ce billet sera public, j'en profiterai pour lui faire une petite interpellation sur Twitter ;-)

Le potager des enfants sur le chemin de l'école

jeudi 1 septembre 2016 :: perrick :: Ecologie :: aucun commentaire :: aucun trackback

A Lambersart, sur un des chemins de l'école, des enfants ont aménagé un petit coin potager dans des bacs à fleurs. Un joli prétexte pour faire une bonne rentrée. Ou un détour buissonier.

Et les plus courageux iront explorer d'autres trucs plus ambitieux.