Public Service Broadcasting régale en musique mes oreilles de nerd un temps londonien

dimanche 27 octobre 2019 :: perrick :: Connexe(s) :: aucun commentaire :: aucun trackback

Le costume-cravate n'est plus l'apanage des financiers de la City londonienne. Il orne aussi les pochettes d'album et les scènes de festival rock, à commencer par ceux de Public Service Broadcasting. Je les ai découvert cette semaine : un mélange de rock (guitare, basse, batterie), de samples (tirés de l'histoire industrieuse et industrielle du Royaume-Uni) et de cet humour pincé si anglais. Un régal pour tous les nerds... depuis 2013.

Sans oublier le passage aux BBC Proms pour fêter les 50 ans du premier atterrissage sur la Lune.

China’s New Cybersecurity Program: NO Place to Hide

lundi 14 octobre 2019 :: perrick :: Notes :: aucun commentaire :: aucun trackback

Au moins c'est clair : on ne parle plus de porte dérobée (à l'anglaise par exemple), mais de porte ouverte (à la chinoise donc).

This means intra-company VPN systems will no longer be authorized in China by anyone, including foreign companies. This in turn means all company email and data transfer will be required to use Chinese operated communication systems that are fully open to the China’s Cybersecurity Bureau. All data servers that make any use of Chinese based communications networks will also be required to be open to the Cybersecurity Bureau’s surveillance and monitoring system.

En jargon techno-chinois, cela s'appelle un Cybersecurity Protection Scheme. Au passage la campagne de la Quadrature du Net contre la techno-police prend toute sa valeur : ce sera l'occasion de découvrir jusqu'où nos élus souhaitent ajouter au modèle chinois des caractéristiques occidentales.

De l’anglais politique en contexte numérique

mercredi 9 octobre 2019 :: perrick :: Connexe(s) :: un commentaire :: aucun trackback

Avoir vécu à Londres pendant presque 10 ans et lire en anglais tous les jours (aussi bien des livres que des blogs et des sites d’actualités) ne me sont pas suffisants pour suivre les nouvelles outre-Manche et outre-Atlantique. Le contexte y est tellement particulier, électrique et inhabituel que je n’arrive plus à suivre les saillies des principaux protagonistes sans devoir me référer périodiquement à un dictionnaire de bonne taille. Des mots plutôt rares reviennent à la surface et accrochent les gros titres.

Dans la pêche récente, il y a le humbug (fumisterie) de Boris Johnson à propos du jugement de la cour suprême britannique, celui qui lui impose la reprise des sessions parlementaires. Plus tôt il y avait eu le flails (s’agiter dans tous les sens) d’un Donald Trump confronté à une carte météorologique. Et le ping-pong continue entre les bedlam (chahut) et autres trantrum (crise de colère) du président américain et les uncooperative crusties  (bourrus refusant de coopérer) ou fish puns (calembours à base de poisson) du premier ministre anglais. Visiblement cette exubérance stylistique fait partie d’un art consommé de la langue de Shakespeare. Mais comme mot de la fin, je vous laisse avec le toerag d’un sujet de sa Majesté