Il faut oublier les banques III

mardi 5 mars 2013 :: perrick :: Entreprenariat :: un commentaire :: aucun trackback

Dans ma série sur les ravages des banques, voici un exemple criant rapporté par Le Monde : Emma François, la créatrice de Sessùn a sorti ses griffes sans l'appui des banquiers.

On y apprend en particulier que : Elles [les banques] me fermaient toutes la porte au nez et refusaient absolument de m'accorder des crédits. La créatrice optera alors pour un montage non-bancaire avec des microcrédits obtenus de haute lutte grâce à l'appui de la Compagnie française d'assurances pour le commerce extérieur et le Syndicat français des assureurs conseils. Désormais c'est une boîte avec 30 % de fonds propres dans son bilan, 20 % de croissance annuelle de ses ventes, [...] 20 millions d'euros de chiffre d'affaires, dont 45 % à l'international. Pas mal pour une boîte lancée il y a 17 ans et qui prend son temps...

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Le mardi 5 mars 2013 à 13:52, commentaire par Bob :: site :: #

Je ne comprends pas cette obstination des banques à ne pas vouloir accorder des prêts sachant que si on regarde d'un peu plus haut le fonctionnement du système financier, plus il y a de dette générée, plus ils s'en mettent plein les fouilles et même si une bulle venait à éclater, les états ont tellement les boules qu'ils crachent les euros pour renflouer les banques en difficulté par peur de perdre leur sacrosainte note.

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