L'autre histoire avec Philippe Meyer : le Nouvel Esprit Public ne se finance plus avec l'argent public
lundi 6 novembre 2017 :: perrick :: Connexe(s) :: aucun commentaire :: aucun trackbackIl y avait donc une autre histoire avec Philippe Meyer, il est plus que temps d'en parler. Plus que temps puisqu'il ne reste plus qu'une poignée d'heures pour financer son Nouvel Esprit Public. Je viens enfin de le faire parce que 1/ il a compris quelque chose du numérique (en peau de caste, des pages éparpillées sur différentes plateformes comme autant de cailloux blancs, une campagne de financement participatif, un site web pour retrouver un semblant d'unité) et du service public (un échange continue avec les auditeurs, une retenue sur les faits, un mélange d'humour et de bonhommie), 2/ j'ai longtemps regretté de ne pas avoir découvert cette émission plus tôt (elle est depuis devenu une des raisons de faire un petit tour en courant le dimanche soir), 3/ les invités préparent leur sujet, s'écoutent, se respectent et parlent sans crainte de la virgule (les gros yeux de Philippe Meyer suffisent visiblement), et 4/ l'hôte ne se lasse pas de distinguer éditorialistes et journalistes et de préférer aux commentaires convenus un résumé efficace des thématiques abordées.
Bien sûr les critiques ne manquent pas : des hommes ergotant sur les différentes nuances du "centre" à la française auront toujours besoin d'une Nicole Gnesotto pour montrer que les chemins démocratiques existent à gauche ou d'un Lionel Zinsou pour apporter une couleur moins franco-française aux débats. Mais j'espère que ma modeste contribution permettra aux émissions de l'été, de Pâques et de Noël de se poursuivre elles aussi : j'avais par exemple découvert Pierre Veltz et sa société hyper-industrielle ou Pascal Brice, directeur de l'Ofpra à ces occasions.
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