Serez-vous ville ou campagne quand la bise viendra ?
jeudi 29 novembre 2018 :: perrick :: Espace urbain :: aucun commentaire :: aucun trackbackEntre alerte à la pollution et tranquillité de l’âme, le choix peut être cornélien… Surtout si on ajoute les questions liées au changement climatique ! Quelques pistes en cours d’exploration au Canada, aux Etats-Unis et en France avec liens et extraits plus ou moins en vrac.
Why we gave up on the country life par Matthias Wandel
We moved out to the country last year, but it turns out it did not make us happy. While there is much to appreciate about a big property, between maintenance, kids, having to drive for everything, no family nearby, and tendonitis problems for me, we never actually got to enjoy the property.
Une fréquence qui a alerté Emmanuelle Amar, épidémiologiste, elle travaille pour le Remera, une structure qui recense les malformations dans la région. Dans cette zone géographique, c’est 58 fois plus que la normale, selon les résultats de son enquête. « On a interrogé toutes les mères avec un questionnaire très poussé sur leurs habitudes de vie. Le seul point commun c’est que toutes ces femmes vivent en zone rurale au milieu des champs. »
Can You Build a Resilient Place from the Ground Up? par Daniel Herriges
Serenbe is the first of those compact communities to break ground in the area. Over a decade in, it is now about 15% built out, with approximately 650 residents. Many of the businesses in the community cater to healthy-living trends: a yoga studio, a spa, a farm-to-table restaurant. Serenbe’s key selling points to prospective residents are health—air quality, local food, and ubiquitous access to nature—and an idyllic vision of community in which residents are involved and invested.
Ecovillage at Ithaca and its educational non-profit Learn@EcovillageIthaca
EcoVillage at Ithaca is part of a global movement of people seeking to create positive solutions to the social, environmental and economic crises our planet faces. Since 1991 we have developed an award-winning ecovillage that invites you to live, learn and grow. Our mission is to promote experiential learning about ways of meeting human needs for shelter, food, energy, livelihood and social connectedness that are aligned with the long-term health and viability of Earth and all its inhabitants.
We are wired to raise children in community par Frederic Laloux
A year ago, my wife Hélène, our children — then six and thee-years-old — and I made a bold move. We boxed up our life in Belgium and flew over the ocean while our stuff slowly made its way in a container across the ocean. We changed not just countries, but how we lived. We left a bustling city to join an ecovillage in Ithaca, in upstate New York. We now have views of rolling hills and ponds and woods and trails. There’s an organic farm on the village’s land, which feeds us. Our neighbors have become friends and extended family. And there are kids and playgrounds all around.
Quand la défense de la terre nourricière s'invite au cœur des villes par Yannick Sencebe
Comme à Notre Dames des Landes, le quartier dit « des Lentillères » à Dijon a vu passer depuis 15 ans divers projets (gare TVG, clinique, etc..) jamais concrétisés mais qui ont eu raison de l’ancrage ancien des maraîchers qui en peuplaient les parcelles, fort riches sur le plan agronomique. Les propriétaires ont attendu de vendre à bon prix les terres que la mairie devait préempter. Ces 9 ha de terres maraîchères jouxtent 10 ha d’une friche industrielle composée d’anciens abattoirs et tanneries. Un espace autogéré « les Tanneries » s’y est installé en obtenant un bail et le droit d’y développer des activités publiques (concerts, bibliothèque, lecture...). Le tout est intégré dans un projet du Grand Dijon (agglomération), annoncé en 2010, s’accordant à la volonté de Dijon de devenir une capitale verte et prenant la dénomination de ce qu’il allait transformer : « l’éco-cité jardin des maraîchers ».
À Dijon, le succès d’un quartier autogéré et agricole par Roxanne Gauthier et Lorène Lavocat
La mairie a tenté de briser la dynamique à plusieurs reprises. En 2012, elle a ainsi envoyé une pelleteuse retourner sans ménagement les cultures. Mais rien n’y fait, au contraire. « Chaque répression a généré une résistance et un élargissement du collectif », souligne la chercheuse. Trois futurs paysans se sont installés cette année-là sur la friche, créant une ferme maraîchère. Puis, peu à peu, d’autres sont venus poser leur caravane et édifier des cabanes. « Cultiver la terre ne suffisait pas, explique Jean, établi sur les lieux depuis 2014. Pour renforcer la lutte, il fallait vivre sur place. » L’an dernier, Madeleine a participé à l’édification d’une bâtisse collective en terre crue au cœur de la friche. Au gré des constructions, le campement s’est mué en quartier.
TERA, un écovillage pour le XXIe siècle
Tera est un projet expérimental qui vise à construire un éco-village pour relocaliser à 85% la production vitale à ses habitants, abaisser son empreinte écologique à moins d'une planète, valoriser cette production en monnaie citoyenne locale, émise via un revenu d'autonomie d'un euro supérieur au seuil de pauvreté pour chacun de ses habitants.
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