Note périmétrique I : Lambersart comme collection de lotissements
lundi 5 avril 2021 :: perrick :: Quarantaines :: aucun commentaire :: aucun trackbackLambersart serait une ville de la banlieue lilloise. Je dis serait parce qu'il s'agit plutôt d'une collection de lotissements, un patchwork urbain où chaque quartier a été grignoté successivement sur des terrains agricoles. Préservé de l'industrie qui l'entourait (plutôt située à Lomme ou à Saint-André-lez-Lille), le bourg lambersartois n'a pas encore acquis la patine de l'empilement qui vient avec les âges.
Vous y avez donc le choix entre le lotissement années 1890 - 1920 (avec ses maisons "1930") du Canon d'Or, héritières du tramway.
Ou celui des années 1950 quand la voiture commence à prendre ses aises, avec des maisons encore mitoyennes.
Un peu plus tard, la grande bifurcation des années 1960. D'un côté, les grandes tours du Pacot-Vandracq : face à l'urgence du logement et aux grosses machines de la modernité planifiée, la ville a perdu, la voiture s'installe au rez-de-chaussée.
De l'autre, les maisons se détachent avec le même résultat : le garage prend de l'importance, l'alignement sur la rue se perd. Le charme de la ville ne s'y installera pas non plus avant longtemps.
Reste l'aboutissement de la fin du XXe siècle : la rue en raquette de tennis avec ses pavillons individuels sur carré de pelouse.
Ironie de l'histoire, c'est le syndicat d'initiatives de la commune qui s'est installé à l'entrée de ce lotissement, grapillé sur le domaine du château Bonte. Reste à vérifier d'ici un siècle si ces petites maisons de briques auront l'intérêt des touristes.
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