Rétrospective d'articles Lean
mardi 9 janvier 2024 :: perrick :: Lean :: aucun commentaire :: aucun trackbackDepuis la fin 2022, je me suis imposé un takt d'écriture pour publier des billets Lean. Une forme s'est imposée petit à petit : les échanges avec X. Souvent une situation particulière me donne un point de départ : le X est très clair dans ma tête (et souvent dans la sienne). Puis ça dérape au fil de la plume et X devient plusieurs voix pour autant de géographies. En voici donc la compilation de 2023.
- L'apprentissage nécessite un vrai problème et du temps pour soi, le 09/11/2022
- Parler aux gens et aux pièces pour avancer sur un kaizen, le 12/01/2023
- Les Kanbans, et l'art de ne pas choisir, le 31/01/2023
- Passer quand même à l’orange, le 27/02/2023
- Y a-t-il un pilote dans le kaizen ?, le 25/04/2023
- Dépiler les andons, le 25/05/2023
- Quelle boussole pour quelle stratégie ?, le 13/06/2023
- De la difficulté à créer une barre rouge, le 10/07/2023
- Et le mur devient un partenaire de réflexion, le 04/09/2023
- Les espérances du plan, l’obstination du terrain, le 18/09/2023
- Chercher le respect en équipe, le 16/11/2023
- Pour qui est ce tableau ?, le 18/12/2023
On verra s'il y a de la demande pour en faire un epub ou un PDF à télécharger...
À Bruxelles, petite surface chauffée, grand volume habité
vendredi 15 décembre 2023 :: perrick :: Notes :: aucun commentaire :: aucun trackbackAgwA et Evelia Macal, architectes bruxellois, se sont lancés dans une rénovation originale : transformer une ancienne petite usine en lieu d'habitation. Dans cet entretien sur Topophile, ils prennent le temps d'expliquer leur démarche et les contradictions qu'elle soulève. Ils aboutissent à une solution originale :
Parmi mes différents scenarios, il y en a un où j’avais imaginé que l’on n’isole pas et que l’on chauffe que la moitié de la maison. Il s’est avéré que c’était très efficace, parce que l’on diminue de façon drastique les consommations et que l’on ne fait aucun investissement – ni financier ni carboné. Suite à ces calculs, alors que le chantier était déjà en cours, nous avons décidé de réduire l’ampleur du volume isolé, pour créer des cocons chauffés et garder des espaces intermédiaires non chauffés, qu’on utilise autrement, en fonction des saisons et des besoins.
C'est le choix que nous sommes en train de faire pour un espace en Haute-Marne : il devrait y avoir à terme une partie "hiver" bien isolée et petite, et une partie "été" plus ouverte avec des larges volumes mais sans chauffage central. Rendez-vous dans 15 ans pour vérifier si c'est tenable sur le long terme...
Huit bouquins lus, la trentième-quatrième vague
mardi 28 novembre 2023 :: perrick :: Livres :: aucun commentaire :: aucun trackback- Dosadi de Frank Herbert
Sur une planète hostile, Dosadi, n'existe qu'une seule ville, Chu. Elle est l’unique espoir de salut pour la population des bordures : même le ciel y est bouché, barré par le mur de Dieu. On suivra donc l’enquête de Jorj X. McKie : l’envoyé extraordinaire du Bureau du Sabotage a été dépêché sur place pour comprendre ce qu’il s’y trame. Entre moeurs Gowachins et colère humaine, la prose du père de Dune nous mène par le bout du nez, au risque peut-être de nous perdre, au risque surtout de nous surprendre. livres.onpk.net - L’homme de deux mondes de Frank et Brian Herbert
Les Dreens, une espèce pacifique mais très créative, ont eu la mauvaise idée de créer les humains. Ryll, un de ces Dreens, a été contraint de fusionner avec un de ces humains, Lutt Hanson. Une histoire originale et mordante de cohabitation sous contrainte dans le système solaire. livres.onpk.net - Self-Help de Samuel Smiles
Si le fondateur de la dynastie Toyota n’avais pas annoté scrupuleusement son exemplaire de cet ouvrage, je n’aurais probablement jamais eu l’idée de lire le premier bouquin de développement personnel de l’histoire. Près de deux siècles plus tard, mon grand jeu aura été d’y déceler les principes qu’on associe volontiers au Lean. À commencer par la personnalisation pour les français : l’auteur refuse la facilité d’une simple traduction et fait l’effort d’ajouter des personnages célèbres de notre propre histoire pour appuyer ses propos. Puis en vrac : l’apprentissage délibéré, les petits pas, le pièce à pièce, la frugalité des moyens, l’importance de la qualité, etc. Mais finalement le gouffre qui transparait, c’est l’importance de la droiture morale et de la probité : notre âge de la discorde avec son lot de passes-droit et de dédain égoïste ou hautain semble bien incapable de lire un tel ouvrage. livres.onpk.net - End Times de Peter Turchin
Comme beaucoup, j’avais découvert Peter Turchin à travers ses prédictions particulièrement précises pour les années 2020 dans un article de Nature. Dans ce court ouvrage (à peine 250 pages qui se lisent avec délectation), il présente la version grand public de ses travaux en cliodynamique sur la désintégration politique : cette dernière a besoin d’une classe miséreuse et surtout d’une contre-élite dans un système irriguée par une « pompe à richesse » (tous ces mécanismes institutionnels qui gonflent les inégalités). La richesse des exemples (en Chine, en Russie, en Angleterre, aux USA, etc.) et la rigueur de modèles mathématique (grâce à la base de données historiques Seshat) en font un point d’appui majeur pour comprendre l’époque contemporaine. livres.onpk.net - Ör de Auður Ava Ólafsdóttir
Autant le dire tout de suite, ce petit livre islandais est mon bouquin préféré de l’été 2023 : je me suis régalé avec l’histoire de Jonas. Sa femme l’a quitté, sa mère est en train de le faire et sa relation avec sa fille ne tient plus à grand chose. Il décide de partir loin pour mettre fin à ses jours. Avec une perceuse et des rudiments de bricolage. Très drôle, particulièrement touchant, et loufoque à souhait ! livres.onpk.net - Épépé de Ferenc Karinthy
Un linguiste qui maitrise douze langues se retrouve perdu au beau milieu d’une ville inconnu et indéchiffrable : il n’arrive ni à lire, ni à parler, tellement l’alphabet est obscur et la prononciation irreproductible. Il va errer pendant des jours, et moi avec. Peu convaincu par cet univers qui ne basculera jamais tout à fait dans le fantastique. livres.onpk.net - Turn the Ship Around! de L. David Marquet
Une réponse bête à une question absurde donne à un capitaine l’occasion d’ouvrir les yeux sur les dégâts de la relation Leader / Suiveur au sein de la Navy américaine. Sa prise de commandement sur le pire sous-marin de la flotte US marque aussi le lancement d’une quête vers une relation Leader / Leader au sein de son équipage : il y expérimentera quantité de pratiques managériales (la responsabilisation, la subsidiarité, l’apprentissage continue, l’exigence et tant d’autres). Avec un succès certain puisque que son USS Santa Fe deviendra le meilleur de la flotte et que l’univers confiné et en alerte constante des sous-mariniers en veille reste un fabuleux décor pour une expérience humaine. Un filon qu’Hollywood a déjà exploité mais qui pouvait aussi faire un bon livre de management. livres.onpk.net - Le chagrin de la guerre de Bảo Ninh
Partir à la guerre à 17 ans, en revenir victorieux à 30. Et avoir tout perdu entre les deux : femme, amis, jeunesse et illusions. Il lui reste l’alcool et l’écriture pour tenter de comprendre une existence désormais en lambeaux. Un récit poignant et dur (on est loin des héroïques ricains sur pellicules) où la forme littéraire est aussi décousue que le parcours du soldat, un véritable tour de force. livres.onpk.net
When A.I. Comes for the Elites
lundi 20 novembre 2023 :: perrick :: Notes :: aucun commentaire :: aucun trackbackSon excellent End of Time ne mentionnait pas cette vague d'Intelligence Artificielle initiée par ChatGPT mais faisait de savants calculs pour décortiquer les révolutions. Le dernier billet de Peter Turchin fait plus mal encore :
If the outlook for most people holding new law degrees looks dire today, the development of new A.I. will make it much worse. A recent Goldman Sachs report estimates that 44% of legal work can be automated—lawyers will be the second worst-hit profession, after Office and Administrative Support. If market forces are allowed to have their way, we will create a perfect breeding ground for radical and revolutionary groups, feeding off the vast army of intelligent, ambitious, skilled young people with no employment prospects, who have nothing to lose but their crushing student loans. Many societies in the past got into this predicament. The usual outcome is a revolution or a civil war, or both.
Il va falloir accrocher des ceintures...
Mes quinze raisons pour aller au Lean Tour 2023 à Lille
mardi 7 novembre 2023 :: perrick :: Lean :: aucun commentaire :: aucun trackback- parce que je l’organise
Ce serait quand même idiot ne pas en profiter au passage. - parce que je peux suggérer à des amis de venir
Des gens que je ne vois pas forcément si souvent que ça, que j’apprécie et avec lesquels je partage des intérêts sur la conduite d’entreprise, les relations au travail ou l’ambition professionnel. - parce que s’ils ne viennent pas, j’obtiens quand même des nouvelles fraîches
L’une a perdu un arbre dans la tempête, l’autre est sous l’eau avec son nouveau boulot: on se dit à l’année prochaine. - parce que je découvre de chouettes conférenciers
L’équipe d’organisation se casse la tête pour trouver et accompagner des orateurs de qualité et comme on y est plusieurs, j’ai l’opportunité de rencontrer de nouvelles têtes. - parce que je pense pouvoir mieux comprendre Toyota et son TPS
Valenciennes et son usine TMMF ne sont pas très loin de Lille, nous avons eu plusieurs fois l’occasion d’en accueillir des ex-salariés, mais à chaque fois pour évoquer de ce qu’ils avaient fait dans leur vie d’après. Cette année, Reynald Debaut-Henocque a prévu de parler pendant toute une session de ce qu’il a vécu à l’intérieur. - parce que je me félicite de découvrir une collaboratrice sous un autre jour
Chloé a découvert le Lean en travaillant chez No Parking, son papa pratique le Lean chez Faurecia/Forvia depuis plus de 30 ans. La paire nous offrira une session intrigante. - parce que je pique des idées à d’autres dirigeants
Sébastien Paillet (de Ferlam Technologie) et Alexandre Huard (de Bernier) sont arrivés au Lean par des outils différents des miens (le flux pour le premier, le takt pour le second), il y aura forcément des points à confronter avec mes certitudes. - parce que j’y rencontre aussi de nouvelles personnes au sein des visiteurs
Certains me diront qu’ils me suivent sur tel ou tel réseau social, parfois ce sera l’inverse. L’année dernière, j’y ai revu ceux qui sont devenus mes locataires depuis. - parce que je souhaite continuer d’apprendre
Et qu’un coup de booster n’a jamais fait de mal, surtout dans une atmosphère pleine de respect. - parce que j’ai besoin de sortir un peu la tête de l’eau
Le Lean Tour me bloque une journée complète dans l’agenda : sans téléphone ni email, avec le service minimum au bureau. - parce que le Lean exige du sérieux
Je crois dur comme faire qu’il s’agit là d’un modèle de management plus intéressant que le taylorisme financier et extractiviste. - parce que le Made in France mérite des managers de qualité
Si je peux éviter que l’un d’entre eux tombe dans le piège du MBA, ce sera gagné. - parce que je crois que les rencontres physiques apportent un « je ne sais quoi » en plus
Difficile de faire passer des émotions à travers Zoom, aussi bien côté émission que réception d’ailleurs. - parce que les repas en trop sont offerts aux étudiants
Donc même si je suis bloqué à la maison en dernière minute, je sais qu’il n’y aura pas de gâchis sur la nourriture et que le traiteur reprendra les bouteilles fermées. - parce que la première gorgée de bière après la clôture est la meilleure
Les émotions seront retombées, la fatigue sera en train de nous submerger, on se regardera entre organisateurs et on se félicitera d’avoir fait du bon boulot.
Maison & Objet 2023, note VII : en vrac et pour finir
vendredi 27 octobre 2023 :: perrick :: Espace urbain :: aucun commentaire :: aucun trackbackAvant de laisser cette série jusqu'à l'année prochaine, quelques petites notes en vrac.
L'IA avait aussi sa place : ces portraits d'animaux sentent le générateur artificiel à plein nez. Je dois me rendre à l'évidence, les geeks avaient senti le coup venir : cet été, j'ai eu l'occasion de voir dans la nouvelle maison de vacances d'un ami geek un tableau de cet acabit. Trop décalé du monde de l'art et trop impatient de remplir ses murs, il n'avait finalement que quelques mois d'avance en faisant imprimer une image générée "rien que pour lui".
L'énergie devient un enjeu, sans que je puisse imaginer un seul instant que leurs équipes s'arrêtent quand le vent n'est pas là.
Il y a visiblement des sociétés dont le métier est de reconstituer des services à partir de toutes les assiettes de nos grands-mères : j'imagine que Le Bon Coin et Emmaus sont ravis d'avoir de tels clients. En tout cas, celle-ci coche les cases rose et seventies...
Et finalement, puisqu'on m'a demandé à quoi ressemblait ce salon... Voici une vue sur un des halls.
Il faut en imaginer 6 supplémentaires. De quoi remplir plusieurs RER aux heures de pointe !
Maison & Objet 2023, note VI : des motifs renouvelés par 50 années d'ancienneté
mercredi 25 octobre 2023 :: perrick :: Espace urbain :: aucun commentaire :: aucun trackbackSi la mode recycle souvent ses classiques, la tendance est plus longue dans la déco : je suis probablement passé à côté de la vague sixties l'année dernière (ou celle d'avant), mais j'ai eu du mal à rater celle seventies cette année. Les grands et gras aplats de couleurs sont de retour (ont-il jamais disparus ?). Peut-être un peu moins vifs qu'à l'époque ? Mais en tout cas (un peu) plus gris...
Maison & Objet 2023, note V : mondialisation entre postures et reflets
lundi 23 octobre 2023 :: perrick :: Espace urbain :: aucun commentaire :: aucun trackbackEn 2022, si la sur-présence des Coréens m'avait surpris, j'avais été particulièrement étonné par la non-présence de Chinois. Alors même qu'ils produisent la plupart des objets de nos maisons.
En 2023, j'ai enfin réussi à dénicher mon premier stand ouvertement chinois : Hundredicrafts fabrique des paravents en fil de soie. Un contre-pied complet puisqu'il met en avant des techniques artisanales et ancestrales. On est très loin de la consommation de masse !
Et c'est finalement sous une bannière britannique que j'ai découvert un effort de promotion de la culture chinoise.
Alors que les produits anglais se déguisent sous des bannières belges : le Brexit est passé par là, les stocks sont désormais sur le continent.
Peut-être plus déconcertant, un drapeau écossais semble prendre date avec le futur.
La mondialisation n'a pas encore fini de me faire des pieds de nez.
Maison & Objet 2023, note IV : ping et pong sont encore au bureau
jeudi 19 octobre 2023 :: perrick :: Espace urbain :: aucun commentaire :: aucun trackbackLes start-ups vont plutôt mal : l'écosystème est en train de basculer et on ne compte plus celles qui mettent la clé sous la porte à cause d'un nouveau tour de financement qui arrive trop tard.
Côté mobilier, la vague ne semble pas encore arrivée : il y avait de magnifiques tables de ping-pong, réversibles et multi-usages, symbole si emblématique des jeunes startupers.
À moins bien sûr que le marché visé ne soit plus celui des jeunes pousses en forte croissance et dopées aux levés de fonds mais le monde de la restauration qui sort d'une année 2022 très faste, mais s'attend à autre chose en 2023...
Maison & Objet 2023, note III : des coraux sans eau
mardi 17 octobre 2023 :: perrick :: Espace urbain :: aucun commentaire :: aucun trackbackLe corail va mal. À commencer par son plus grand et beau spéciment : la grande barrière de corail d'Australie. Mais aussi en France. Et en Tanzanie. Et aux Etats-Unis. Et entre les Philippines et la Malaisie. Partout en fait...
C'est peut-être pour cela qu'il est devenu une telle source d'inspiration pour les artistes, et les céramistes en particulier, qui peuvent user de ses formes si caractéristiques pour faire preuve de leur dextérité technique. Cela ne les fera pas revenir en un claquement de doigts, mais c'est un bel hommage.
Les curateurs du salon y ont été sensibles aussi : les structures céramiques de Julie Andrieu ont été primées. Elles pallient la dispartion d'un monde.
Maison & Objet 2023, note II : l'impression 3D change de dimension
jeudi 12 octobre 2023 :: perrick :: Espace urbain :: aucun commentaire :: aucun trackbackL'impression 3D a reçu ses lettres de noblesse : trois sociétés y ont été primées. Pour du mobilier de grand taille neutre en carbone et 100% ciculaire, pour des vases aériens produits à la demande, pour des tasses et des luminaires en peaux d'agrumes recyclés.
Ces explorations productives se retrouvent bien sûr aussi dans les allées avec des objets plus ou moins attendus : vase, luminaire, jeu d'échec, accessoire de bureau, statue décorative, etc.
Nous sommes là chez des petits producteurs : la plupart dipose d'une poignée de machines, au maximum une trentaine. Aucune ne va assez vite, et tout le monde jongle avec la qualité qui se dégrade rapidement quand on veut accélérer les cadences. Encore un de ces fameux trade-offs si chers au Lean.
J'ai quand même trouvé cette série de vases chez un grossiste : l'esthétique si caractéristique de l'impression 3D avec ses fines lignes semble avoir percée dans le grand public et dans la production de masse.
Une esthétique qu'on retrouve aussi chez des artisans qui ne font pas dans les processus additifs : ici on creuse du bois. Une deuxième preuve - s'il en fallait - de cette percée...
Et c'est finalement sur le stand d'un artiste coréen que j'ai trouvé l'usage que j'attendais : les baleines tiennent en équilibre sur un socle imprimé de résine noire. L'oeuvre a eu droit à un traitement de choix avec du bois, le support assume d'être un simple prototype en plastique...
Maison & Objet 2023, note I : du rose plein la vue
lundi 2 octobre 2023 :: perrick :: Espace urbain :: aucun commentaire :: aucun trackbackComme toutes les traditions ancestrales, mes notes de Maison & Objet passent par leur deuxième édition.
Et après la morosité d'une reprise post-Covid, la couleur est au rendez-vous. Et pas n'importe quelle couleur, du rose ! Peut-être pour fêter le hall supplémentaire ?
J'ai rapidement émis la double hypothèse que 1/ l'effet Barbie jouait à fond et 2/ que les stocks de peinture rose avaient eu le temps de remonter.
À moins que les curateurs du salon aient tout simplement bien fait leur travail d'aiguillage de leurs exposants et de leurs visteurs... en dérogeant au traditionnel tapis rouge.
Et parmi les roses intéressants (parce que à contre-pieds de mes préjugés), j'ai trouvé ceux d'un chocolatier italien, d'un confiturier français, d'un stand taïwannais et d'un fabricant de matériel de cheminée.
Régis Medina : "Le Lean, c’est fait pour passer à l’échelle"
:: perrick :: Lean :: aucun commentaire :: aucun trackbackParfois c'est en mettant les pieds dans le plat qu'on peut avancer : plutôt que de chercher des liaisons plus ou moins évidentes entre Lean et Agile, Régis Medina (qui a écrit des livres sur les deux sujets) préfère une réponse tranchante et décapante.
Et en cheminant, j’ai fini par réaliser qu’il n’y avait rien à voir entre le lean et l’agilité. [...] Il y a des inspirations mais, pour une raison pédagogique, je propose de considérer qu’il n’y a juste rien en commun entre les deux. Ce sont deux intentions différentes. L’agile, c’est un système de production pour développer du logiciel. Cela décrit des façons de s’organiser à plusieurs pour produire quelque chose. Le Lean, c’est une méthode personnelle d’apprentissage pour progresser dans sa carrière de manager. C’est clairement une méthode de dirigeant et de dirigeante.
Et comme il est toujours utile de répéter les évidences, surtout quand on les pratique depuis plusieurs années désormais, le Lean est bien un outil pour dirigeant : je ne pourrais plus faire autre chose. Et j'entends le même son de cloche dans mes équipes régulièrement ;-)
Journée Portes Ouvertes chez No Parking, le 19/10/2023
mercredi 27 septembre 2023 :: perrick :: No Parking :: un commentaire :: aucun trackbackLors d’une après-midi ouverte à tous, l'équipe de No Parking sera heureuse de vous faire découvrir notre univers à travers différents temps forts :
- Conférence : Comment intégrer le changement climatique dans votre structure ? Animée à 18h par Xavier Pouria, expert en atténuation et adaptation du changement climatique
- Table ouverte : Comment mettre le lean au service du développement durable en entreprise ? Avec la participation de Léa Seiler et la mienne
- Jeu Carboniq : jouez pour comprendre votre impact environnemental en quelques minutes, un jeu pour comparer l’incomparable !
Ces temps forts seront suivis d’un moment convivial autour d’une bonne bière locale pour échanger ensemble et découvrir les locaux de No Parking, notre métier et nos services. Quelques surprises sont au programme, venez nombreux !
Pour en savoir plus et pour indiquer votre venue, rendez-vous sur LinkedIn (c'est un évènement plutôt pro donc).
Why I Help Maintain a 3000-year-old Geoglyph - Long Now
mercredi 13 septembre 2023 :: perrick :: Notes :: aucun commentaire :: aucun trackbackLes débuts d'Opentime, le logiciel de gestion du temps et de suivi d'activité que j'ai créé, c'était il y a bientôt 20 ans. Deux décennies de maintenance et d'évolution. Et c'est donc en travailleur patient et régulier que je m'extasie devant la prouesse des géoglypheurs du Cheval blanc d'Uffington, la plus ancienne figure de craie connue en Angleterre : 3000 ans de soins continus.
For three thousand years, communities in the Berkshire Downs and beyond have traveled here to transport limestone rocks from the nearby quarry and beat a new layer of chalk into the contours of the Bronze Age icon. Such maintenance has endured through revolution and reformation, civil war, foreign occupation, pestilence and plague. It was a tradition already centuries deep by the time Caesar set foot on this island and one that endures long after Rome's demise.